Note globale 13.6/20Après le succès incontestable de la première mouture, la seconde génération de la chic citadine made by BMW enlève à nouveau le haut. Nous l'avons essayée en version Cooper S forte de 175 chevaux.
Il faut un œil exercé pour reconnaître la seconde Mini de l’ère BMW de sa devancière. Normal, les chiens ne font pas des chats. Capote en place ou non, la Mini conserve son allure inimitable avec notamment son regard tout rond et son toit rectiligne parallèle à la ceinture de caisse. Mais c’est à bord que le décor s’avère le plus charmant, avec notamment le gros compteur central, la ribambelle d’interrupteurs à bascule et les touches de chrome disséminées dans l’habitacle.
Conduite 17/20 Amputé de son couvre-chef, la Mini a dû recourir à 60 kg de renfort répartis entre le plancher, la baie de pare-brise et les bas de caisse pour assurer la rigidité de son châssis. Mais le jeu en valait la chandelle puisque aucun tressaillement ni craquement de la structure ne viennent perturber la conduite. Bien que plus souplement amortie par rapport à la “berline”, le Cabrio reste affûté. Sa direction incisive est une invitation à la prise de trajectoire bien léchée. Toujours aussi mobile, le train arrière accompagne l’avant pour mieux changer de cap. Le tout restant facilement domptable grâce à un bel équilibre, et à l’électronique bien calibrée. Car comme sur les berlines BMW, l’ESP est doté de deux stades de déconnexion. Le moteur de cette version Cooper S développant 175 paraît le mieux assorti à ce comportement de gros kart. Bien rempli en couple et de surcroît doté d’un timbre de rockeur, le 1.6 turbo issu du partenariat PSA-BMW répond présent dès la moindre sollicitation du pied droit. Un régal.
Sécurité 15/20 Le Cabrio inaugure une nouvelle génération de contrôle électronique de traction. Associé à l’ESP, il est censé transformer le différentiel avant en autobloquant. En vain. Quelques pertes de motricité apparaissent encore tandis que des retours de couple se font sentir dans le volant. Il faut dire que le couple du 1.6 turbo de cette Cooper S ne manque pas de tonus et met les roues avant motrices à rude épreuve. Autre évolution par rapport à la précédente version cabriolet de la Mini : les arceaux de sécurité ne sont plus fixe mais se déploient automatique en cas de retournement. Ce dispositif permet notamment de mieux les intégrer à la ligne de la voiture.
Confort 12/20 Disponible dès le mois de mars en concession, cette découvrable permettra de profiter des premiers beaux jours. Pour cela, rien de sorcier. Une pression de l’index sur la commande située au plafonnier et la capote intégrant un toit coulissant se replie au-dessus du coffre. Pour ne rien gâcher, vitres relevées et filet anti-remous en place, l’habitacle ne laisse pas envahir par les courants d’air.
Pour le reste, le Cabrio reste une Mini. Son habitacle est toujours aussi étriqué, mais l’excellente ergonomie permet à tous les gabarits d’être bien installés et de vite prendre ses marques…si l’on ferme les yeux sur l’accueille offert par les places arrière. Mieux vaut d’ailleurs s’y installer pour une courte durée et de préférence la capote repliée si vous êtes claustrophobe. Le Cabrio possède en revanche un atout sur la version fermée : sa suspension plus souple s’avère plus indulgente avec les dos fragiles.
Ecologie 17/20 Puissamment motorisée, la Cooper S reste un modèle en matière d’émissions polluantes. Malgré ses 175 ch, la Mini ne rejette que 153 g/km de CO2 et évite ainsi le malus écologique. Son quatre-cylindres est de surcroît doté d’un système Stop & Start qui le coupe automatiquement à l’arrêt.
Budget 7/20 La Mini Cabrio n’a pas que des qualités, c’est d’ailleurs cela qui la rend d’autant plus attachante. A condition seulement de pouvoir faire abstraction de son plus gros défaut : son prix. La gamme débute à 23 450 € en Cooper pour s’achever à 37 400 € en John Cooper Works. Mais l’achat d’un tel objet roulant est rarement motivé par la raison.